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  LAVANDE



Le mot LAVANDE  aurait été crée au Moyen Age d'après  le mot latin LAVARE qui signifie LAVER. Mais l'usage de cette plante date d'une époque bien antérieure. En effet, les Romains l'utilisaient déjà en Bourgogne où elle faisait partie des "bonnes herbes".       

Les lavandes et lavandins sont des plantes vivaces de la famille des labiacées se plaisant en sol  sec et rocailleux. La lavande fine ou vraie, se rencontre à l'état naturel ou en culture sur les  collines sèches entre 600 et 1500  mètres d'altitudes et donne une essence raffinée, riche en esters, très appréciée pour ses qualité aromatiques.

L'aspic ou grande lavande, espèce commune, pousse à l'état spontané jusqu'à  600-800 mètres d'altitudes.

Le lavandin espèce hybride concerne principalement le plateau de Valensole, croisement de lavande vraie et d'aspic qui ne se reproduit  que par bouture. Il donne une essence camphrée.  Il est recherché et cultivé pour ses qualités de rendement et de résistance.

Largement employée en pharmacie pour ses vertus thérapeutiques naturelles, cicatrisantes, antiseptiques, antispasmodiques, l'essence est encore plus appréciée en parfumerie 

Pendant les siècles suivants, elle est citée dans les ouvrages traitant de la médecine et de la beauté.

C'est au courant de la deuxième partie du XIX ème siècle que les Provençaux l'utilisèrent comme vermifuge et pour guérir leurs plaies. L'origine de la lavande remonte donc à des temps très anciens.

A la fin du XIX ème siècle, les paysans provençaux désertèrent les campagnes pour se diriger vers les villes, attirés par une vie plus confortable et par les possibilités d'emploi qu'offraient les manufactures et la mise en place du chemin de fer. Les    terres arides et ingrates furent laissées  à l'abandon et seules, des plantes particulièrement résistantes pouvaient y prospérer. Ce fut le cas de la lavande et de l'aspic.

Par ailleurs, à cette même époque, la consommation des cosmétiques et des parfums connut un essor considérable, sous l'influence de la mode et de l'accroissement de la population citadine. Dans de telles conditions, la  cueillette de la lavande allait prendre rapidement une ampleur inattendue.

D'abord effectuée à temps perdu par les femmes, les enfants les bergers...., la cueillette va s'organiser à la fin du 19 ème siècle. Au début du XX  siècles, la mise en culture de  la lavande dans les zones économiquement   peu développées est un revenu complémentaire de l'élevage. Les conditions naturelles y sont favorable et les parfumerie Grassoises en pleine essor, cherchent à implanter cultures et distilleries dans l'arrière pays.

 

 
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